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Romains 12.21 : Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien.
Il y a plus grand mal et plus pernicieux que la maladie qui atteint le corps, et c’est celle qui ronge l’âme du chrétien comme un cancer. Je veux parler de l’amertume. C’est de la gangrène intérieure qui peut vous dévorer les émotions, en vous privant de paix et de joie de vivre, pour en finir avec votre foi. Une plaie négligée dès le début, peut aboutir à une infection purulente, et même déclencher une septicémie qui menace directement la vie, en empoisonnant le sang. Ne pas pardonner dès l’offense agit de la même manière.
Un danger mortel guette ceux qui refusent absolument de pardonner. Celui qui ne pardonne pas volontairement, en confessant froidement « jamais je ne lui pardonnerai », celui-là se met-il dans une posture favorable, pour continuer sa course en toute sécurité ? Le prochain virage ne risque-t-il pas de lui être fatal, alors qu’aveuglé par les ténèbres, il aura besoin de tout son discernement pour prendre des décisions cruciales.
Certains chrétiens blessés croient même que Dieu comprend leur amertume, et qu’Il est de leur côté, au vu de ce qu’ils ont souffert. Pour que cela soit vrai, il faudrait que le Père renie l’œuvre de la croix de Son Fils. Or c’est par elle que nous sommes sauvés, après que Jésus ait souffert injustement pour nous. Sa réponse au mal fut sans équivoque, et Il l’exprima par cette prière : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ». Luc 23.43.
Ainsi, le pardon fait partie intégrante du chemin de la croix que nous devons emprunter pour suivre Jésus. Il est insensé de penser autrement. Alors pourquoi tant de défaites à ce niveau ? Pourquoi tant de chrétiens sont-ils infectés par l’amertume ? Il est possible qu’ils auraient dû faire un mille de plus pour en extraire les racines. Le relâche verbal du pardon n’a pas été suffisante, et la douleur a vite rattrapé la confession. Le mal cherche toujours à faire son nid profondément dans notre âme. Il ne faut jamais tarder à l’en déloger, quoi qu’il nous en coûte. C’est alors que ces paroles du Docteur Paul nous révèlent un excellent remède. Lisez attentivement cette prescription détaillée, et au cas où vous seriez affecté par cette grave pathologie, pratiquez ses recommandations :
Romains 12.20–21 : « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, tu amasseras des charbons ardents sur sa tête. 21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien ».
Si cette attitude est recommandée face à notre ennemi, ne croyez-vous pas qu’elle l’est encore plus, face à tous nos bien-aimés ?
Appliquons-nous donc à pratiquer le bien envers notre prochain, en commençant par le bénir. N’empirons pas notre état, en trempant notre langue dans le poison de l’amertume, en proférant de mauvaises paroles à son encontre. Trempons là plutôt dans la Parole du Seigneur et bénissons-le. Elle deviendra ainsi une puissante épée de l’Esprit pour vaincre le mal. N’ayez aucun doute, la guérison germera progressivement.
@seryjocelin