Les doutes prétextes

Les doutes prétextes

À l’issue d’une de mes conférences, j’eus un long entretien nocturne avec un étudiant. Il était très énervé, pour ne pas dire hors de lui. « C’est impensable, me dit-il, de parler de Dieu ou même de Jésus-Christ comme vous venez de le faire ». Comme témoins principaux de son point de vue, il me cita tout un cortège de philosophes et de penseurs, il n’hésita pas non plus à faire valoir les dires des scientifiques des siècles passés pour étayer sa thèse. Alors que l’aube commençait déjà à poindre, il avoua lentement : « Si je veux être honnête, je dois dire qu’en définitive, vous avez réfuté tous mes arguments les uns après les autres. » Ce disant, il admettait donc être impuissant à produire quelque autre argument valable parlant contre la foi. Je lui demandai alors :

—Puisque vous admettez vous-même ne plus rien trouver qui s’oppose à la foi, qu’est-ce qui vous empêche encore de devenir chrétien ?

Un instant, son regard fixa le sol, puis il répondit lentement :

—Je n’ai pas du tout l’intention de devenir chrétien.

Évidemment, je ne pus m’empêcher d’être assez étonné qu’un être jeune et bien-pensant s’engage avec un tel acharnement dans le refus de la foi en Dieu.

—Ah, vous ne voulez pas du tout ? Demandai-je à nouveau. Et pourquoi donc, exactement ?

—Si je dois être honnête encore une fois…

Il fit une pause puis reprit :

—C’est que j’ai une amie.

—Ma fois, à votre âge, cela n’a rien d’étonnant. Je ne vois pas en quoi cela pourrait vous empêcher de devenir chrétien.

—Seulement, il y a quelque chose qui ne colle pas dans cette affaire, dit-il à mi-voix.

—Et quoi donc ?

— Elle est mariée…

C’était donc là que se trouvait le fin mot de toute l’histoire. Ainsi, un étudiant avait trouvé moyen de discuter une nuit durant des difficultés intellectuelles qui, affirma-t-il, l’empêchaient absolument de croire en Dieu. Et en fin de compte, il apparaissait que toutes ses difficultés soi-disant engendrées par la pensée n’étaient tout bonnement que des prétextes mis en avant, cachant son intérêt à ce qu’il n’y ait pas de Dieu.

Son problème, ce n’était pas du tout la pensée : c’était sa vie qui était problématique. Elle était déréglée ; la Bible appelle cela le péché et c’est pourquoi Jésus est venu pour nous en délivrer. La Bible nous dit que :

 

Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous purifier de tout mal, 1Jean 1 : 9.

 

Jean-Louis Gaillard
www.www.365histoires.com
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https://soundcloud.com/jlgaillard/les-doutes-pretextes?si=6aef63a0ff7048e996413409a3cfb80c

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